Introduction par les organisateurs,
Lionel Lourdin FREE IT Foundation et Alain Renk, 7 Billion Urbanists

Le “numérique” pour la participation publique, ou le “civique” pour la participation publique ?

 

Sortir les civic-tech du numérique ?

La démarche du canton de Genève au sein du 3DD est intéressante, car elle s'appuie sur des ateliers et un observatoire des CivicTech afin d'étudier ce que pourrait être l'apport de ces démarches pour les projets urbains.

Par civic-tech on évoque les démarches utilisant le numérique pour faciliter ingénierie de l’intelligence collective à grande échelle, et les premiers exemples sont à chercher du côté du gouvernement ouvert et de la co-fabrication des lois, l’application aux territoires est plus récente.

Le péché originel des premières civic-tech a été de rester enfermées dans la sphère numérique avec par exemple des enquêtes en ligne avec un double écueil : rater une partie des interlocuteurs qui seraient du mauvais coté de la fracture numérique et pour ceux jouant le jeu une difficulté à les identifier, posant ainsi le problème de la représentativité.

Assez rapidement, il est devenu clair pour des chercheurs  que pour ce qui est des informations ascendantes, faire remonter des informations brutes sur les dysfonctionnements d’un territoire aux agents d’une collectivité locale sur le modèle “fix my street” pouvait créer du stress et des relations peu fructueuses entre citoyens et fonctionnaires. Dans le sens descendant, la vision qu’il est possible pour une administration d’utiliser le numérique pour communiquer ses projets de façon à créer des dialogues avec les citoyens pour les enrichir a créé des déceptions.

Le numérique pur et dur ne marche pas. Les grands projets qui n’ont utilisé que le numérique périclitent et ne produisent pas de valeur. On ne parle pas de numérique-tech, on parle de civic-Tech. Une technologie n'est pas que l'informatique, elle peut être une méthodologie, un cadre juridique, un ensemble d’élèvements et de composants qui mettent en place une démarche civic-tech.

On a beau mettre en ligne toutes les plateformes numériques que l'on veut si l’on ne crée pas une dynamique sociale avec des rencontres avec un vrai rapport citoyens démocratique sur la plateforme il n'y aura que ceux qui ont de la dextérité informatique qui participeront et les autres ne participeront pas. Cela sera donc un échec.

C'est pourquoi pour comprendre le sujet civic-tech, il est nécessaire d’explorer plusieurs démarches civic-tech. C’est ce que fait le canton de Genève en testant et donnant à voir 3 démarches, toutes en open source.

  • D’abord son propre “hub 3DD”, une plateforme numérique expérimentale permettant des partages d’informations et une configuration en tiers lieu de l’espace 3DD, son laboratoire ouvert de la concertation.
  • La plateforme Decidim qui est un logiciel utilisé par Barcelone pour organiser des votations autour de décisions pour des budgets participatifs.
  • La démarche “Villes sans limite” qui s’appuie sur l’intelligence collective visuelle et est utilisée dans le village d’Anières.

 

L’intention “ouverte” de l’État de Genève à travers le 3DD

Ce qui est intéressant c’est la volonté de créer un modèle d’excellence répliquable. Pas de dominer le marché de la concertation et de tout prendre.

L’expérience 3DD avec sa plateforme pourrait être répliquée pour l’urbanisme, mais aussi pour d’autres secteurs.

C’est la mission de base du 3DD, créer une culture de la concertation avec un dispositif physique et virtuel qui vient transmettre et capitaliser l’information. C’est une fondation, la FREE IT foundation qui déploie ce type de dispositif, qui intéresse également le monde académique, par exemple Battelle, le centre universitaire informatique de Genève qui voudrait l’utiliser pour de la R&D et de l’ingénierie y compris ingénierie en lien avec l’urbanisme. Aujourd’hui le déploiement n’est pas très onéreux puisque la R&D a déjà été faite, mais courant 2020, l’idée est d’investir pour robotiser le déploiement ce qui permettra une réduction significative des coûts utile pour favoriser la culture des concertations citoyennes.

 

Question par une participante :
Qu’est-ce qu’il y a de particulier dans le HUB du 3DD ?

C’est semblable aux solutions du marché comme WhatsApp, Google doc, Linkedin ou Facebook. Le problème c'est que les autorités alors perdent la capacité de traiter leur information et leur big data. Ils donnent ses données à d'autres nations ou à des entreprises privées qui peuvent utiliser cette masse d'informations pour développer des systèmes d'intelligence artificielle capable de cibler les utilisateurs. C'est évidemment une perte de souveraineté importante pour un peuple et un territoire.

Au niveau politique ce sont des cadeaux qu'on n’a aucune raison de faire à des organisations qui n'ont pas pour but de privilégier l'intérêt général. On peut se retrouver demain avec une ubérisation de l'intelligence urbaine alors qu’il est possible de l’éviter.

 

Question 2 
Ce n’est pas trop tard ?

C’est la force de l’Open Source, les grandes sociétés principalement américaines et chinoises ont utilisé l’open source pour gagner des années de R&D et des milliards de dollards, maintenant aux puissances publiques d’utiliser les fantastiques réserves de technologies libres pour préserver leurs souverainetés.

Toutes ces technologies ouvertes sont accessibles à la planète. Il faut simplement avoir la culture nécessaire et le réseau de compétences pour le faire.

Et à partir du moment où ces plateformes de co-construction comme celle du 3DD, “Décidim” ou “Unlimited Cities” sont open sources avec les bonnes licences, on est certain qu’elles le seront toujours dans 20 ans, c’est inaliénable. On a l’effet de codéveloppement de communs qui servent aux activités de chacun et qui créent de nouveaux standards opérationnels. En plus il y a la capacité d’évolution de chaque plateforme puisque chaque contribution ajoutant une fonctionnalité sera accessible à l’ensemble des utilisateurs, toujours sous réserve que la bonne licence soit utilisée, comme la GNU AGPLv3.

Par exemple, le “hub 3DD” pourrait prochainement intégrer des fonctionnalités d’intelligence collective visuelle en donnant accès au moteur informatique de “Unlimited Cities”. Cela permettait de transmettre la culture de l’urbanisme ouvert en permettant que la fabrication de mixs, ces images co-construites par les citoyens sur le village d’Anières, soit possible sur tout le territoire du Canton de Genève, librement. Cela serait totalement impossible à faire avec un logiciel propriétaire.

Il faut aussi avoir à l’esprit que le travail financé par l’État de Genève pour le 3DD, ou par différents territoires comme la ville de Montpellier et le village d’Anières pour “Unlimited Cities” n'est plus à financer par les communes.

Chaque commune va donc pouvoir partir de ce qui est mutualisé pour l’améliorer. On est dans un financement participatif de l’innovation pour les besoins de chacun. Pour avoir ces effets de levier, il faut s’appuyer sur des technologies open source.

L’avantage pour le 3DD, l’Etat de Genève et les communes, c’est que si demain les personnes à l’initiative du HUB venaient à disparaitre, l’ensemble des technologies informatique et le patrimoine informationnel resteraient toujours à disposition, ainsi que des personnes sachant contribuer au code et distribuer l’information. Ce sont des systèmes résilients et c’est important pour la mission du 3DD qui est de constituer un socle d’informations commun au service du développement du territoire. Le 3DD est capable aujourd’hui de patrimonialiser l’information et de capitaliser les dynamiques sociales. Facebook le fait pour son propre compte.

Genève à une place très importante au niveau international. On a Shentzen, Tel-Aviv, Boston avec le MIT qui créent des technologies disruptives qui dominent le monde, Genève est la place des technologies au service de l’humain avec le côté éthique, les droits de l’homme, la déclaration des principes de Genève.

C’est là ou le travail actuel que nous faisons sur l’urbanisme ouvert avec des technologies, des méthodologies et des cadres juridiques mettant la technologie au service de l’humain dépasse le seul cadre du territoire cantonal. Ça donne ce vecteur d’innovation différent qui correspond à la posture de la Genève internationale, au service des autres pour favoriser le développement humain.

Il y a 4 à 5 ans que l’Etat de Genève utilise les technologies Open Source comme avec le SITG, et aujourd’hui il y a de plus en plus l’évidence que l’Etat est passé à une nouvelle étape, avec la volonté de favoriser le développement de dispositifs ouvert d’intérêt général. On peut espérer que bientôt de nombreux architectes donneront naissance à des écoles publiques suisse qui seront co-imaginées et coconstruites avec les équipes pédagogiques, les enfants et les citoyens pour être partagées et améliorées par toutes sortes de contributions.

Il ne s’agit pas seulement de partager la création architecturale en open design, mais tout l’ensemble du dispositif, les méthodes, le cadre juridique, le patrimoine de connaissance. Tous les programmes sont susceptibles d’évoluer progressivement en utilisant des civic-tech pour favoriser la concertation, de premiers contacts ont été pris pour autour des sujets de l’habitat coopératif et des EMS avec “Unlimited Cities” et un projet d’habitat coopératif utilise le 3DD pour ses rencontres.  Initiatives publiques ou citoyennes, ce qui est inventé dans ces projets à tout intérêt à constituer des communs.

 

Question 3 
Pouvez-vous aller plus loin dans le rapport entre urbanisme ouvert et commun ?

Le commun c’est aussi ce qui donne le sens aux communes. Les autorités communales sont les gestionnaires du commun des citoyens d’un territoire.

C’est pour cela que le logiciel Decidim qui a été utilisé à Barcelone est open source. Il ne l’aurait pas été, il n’aurait pas été utilisé. Barcelone voulait rester maitre de son destin. S’ils utilisent un logiciel de votation et que pour finir ils dépendent d’un industriel, la vocation démocratique et la question de la pérennité deviennent risquées. Il y a cette prise de conscience qui commence à arriver. Autant la fondation Free IT que l’ONG 7 Milliards d’Urbanistes portent cette approche depuis une dizaine d’années. La puissance des GAFAM vient du fait que les Américains ont compris avant tout le monde la puissance de l’information, et ils possèdent aujourd’hui des données qui leur permettent de comprendre les comportements européens mieux que les Européens eux-mêmes.

Mais tout cela évolue. La pression de la concurrence a fait que certains acteurs ont souhaité utiliser le vivier de technologie de l’open source pour rattraper leur retard, par exemple Google sur Apple dans le domaine des smartphones. C’est le moment de bascule où il est possible de reprendre la main pour peu qu’on travaille avec les bonnes licences open source, et non certaines qui ont pour but de permettre par des artifices juridiques ingénieux à des grands acteurs de re-privatiser le travail des contributeurs de l’open source.

 

Question 4 
Quelle est la position des autorités publiques ?

C’est un sujet qui est vaste. Pour ce qui est du 3DD de l’Etat de Genève, la licence mise en place est extrêmement démocratique et oblige la création de communs. Dans le cadre des relations avec les collectivités, cela permet aux communes , de façon naturelle et évidente, d’exploiter librement tout ce qui est partagé et mis à disposition par le 3DD. Et d’autre part, l’expérience des collectivités peur créer des bonnes pratiques et peut, à travers les espaces physiques et numériques du 3DD en inspirer d’autres.

Tout ce qui est discuté, échangé et présenté ici au 3DD, est destiné à la transmission et au partage. Une organisation qui chercherait à mobiliser les communautés autour du 3DD pour développer un brevet serait au mauvais endroit. En France, de nombreuses grandes entreprises utilisent des lieux orientés start-up où le jeu est de développer des brevets et de sécuriser sa propriété industrielle tout en se réclamant de l’innovation ouverte.  Cette ambigüité est impossible au 3DD en raison du cadre juridique mis en place.  Au-delà de ce cadre formel, le fait de chercher à améliorer au 3DD une technologie propriétaire serait en contradiction avec l’esprit d’un lieu qui défend l’acculturation autour des avantages pragmatiques liés à l’Open Source. Cela ne pourrait pas exister sans dissonances fortes.

 

Les concours d’architecture et d’urbanisme, un système à améliorer  ?

Les démarches réellement ouvertes posent une question de fond pour la méthode des concours proposée aux architectes dès que les opérations sont d’une certaine importance. Ce problème assez peu traité pourrait évoluer progressivement en passant de la compétition à la coopétition permise par les licences en Creative Common pour conserver la nécessaire émulation.

Quand on travaille sur les avantages de l’urbanisme ouvert à la société civile par rapport à l’ancien, il devient de plus en plus clair que demander à des architectes de concevoir des solutions sans pouvoir engager en amont des dialogues ouverts avec les futurs usagers fait perdre beaucoup d’opportunités.

Un autre problème est que le gagnant du concours se trouve ensuite lui même prisonnier de la morphologie du projet et de certains aspects techniques proposés son équipe. En tant qu’architectes, nous avons été conditionnés par nos études pour penser que seuls les concours répondent au besoin d’intégrité des résultats. C’est au moins discutable et cela peut être dangereux de conserver la discipline architecturale en dehors des logiques open sources.

Dans le marché qui n’est pas open source, dans le marché de la privation de l’information, on la garde pour en faire de l’argent. Le problème c’est qu’on ne peut pas créer de communauté. Si on ne partage pas le savoir et la connaissance, on ne peut pas avoir de l’intelligence collective. On ne peut pas avoir de démarche démocratique.

Le point commun entre l’intelligence collective et la démocratie c’est qu’elles nécessitent la transparence de l’information, sinon on ne peut pas prendre ensemble des décisions informées et savoir ainsi où l’on va.

L’architecture et l’urbanisme démocratiques sont-ils des leurres parce que soumis à des contraintes particulières ? Si oui, alors comment appliquer sincèrement la loi sur la concertation ? Comment intégrer la société civile aux programmations dont dépendent les projets de vie que se donne une société ?

 

La richesse de l’open Source : ses contraintes

Dans tous les domaines, on doit sortir d’un modèle de privatisation et de fermeture pour aller vers un modèle open. Le grand problème du marché, des industries et des architectes qui se poseraient la question  c’est : mais alors comment on gagne de l’argent si on donne toutes nos idées ? C’est là où rentrent les mécanismes de licence.

Ce n’est pas parce que c’est “open” que c’est libre et qu’on fait ce qu’on veut. La licence est stricte, elle pose des limites.

Prenons l’exemple de la Bistoquette.  Dans ce projet d’habitat coopératif et d’autres, il y a de l’excellence systémique, méthodologique et des logiques qui peuvent être tirées de ces expériences. Certains modèles, s’ils sont particulièrement pertinents, deviendront des communs parce qu’ils vont inspirer les autres.

Si elle invente une systémique, une méthodologie qui suite à son travail devient un standard pour gérer la concertation pour les projets d’habitats coopératifs, ce document sera sous copyright de la Bistoquette sous licence CC BY-SA. Demain, si une autre collectivité dans un autre canton voit ce dispositif et souhaite l’utiliser, elle aura le droit par la licence de l’étudier, de l’utiliser, de le modifier et de le redistribuer, mais avec des obligations. D’abord toujours citer la Bistoquette, ce qui en fait l’expert de la méthode et tout ce qui sera ajouté devra être mis dans la même licence.

Et c’est exactement là où se passe tout le mécanisme viral de la contribution. C’est à dire qu’en partageant quelque chose de pertinent, d’autres personnes vont l’utiliser et l’améliorer, mais elles ont l’obligation de repartager et de citer les modifications qu’elles ont faites autant pour ne pas dévaluer votre travail qu’avoir le copyright de ces innovations.

Donc pour continuer l’exemple, la Bistoquette qui est à la tête de ce dispositif serait toujours leader de l’innovation, parce que c’est elle qui a inventé le système initial pertinent, c’est elle qui se trouve la mieux placée pour absorber les inventions des autres qui vont améliorer le standard. Et en fait dans cette approche de l’open source, on garde le leadeurship par l’intégration permanente de l’innovation.

 

Communautés et contributions

Le fait qu’on partage quelque chose qui est utile aux autres et que les autres vont améliorer cela crée une externalité positive du marché qui apporte de la contribution. Donc la R&D peut vous couter zéro tout en mettant en avant votre nom et en vous donnant la possibilité d’exploiter financièrement les améliorations. C’est tout ce qui a permis à Wikipedia, la fondation Mozilla, Linux de se développer. Ce qui a fait leurs forces, ce n’est pas la technologie en tant que telle, c’est la configuration sociale et juridique par les licences qui autorise ces libertés, qui créent un climat de confiance qui permet aux communautés de se monter autour du sens.  Si Wikipedia n’avait pas utilisé le modèle Open Source, personne n’aurait contribué au Wiki. C’est tout cet art de la création de la confiance et des bénéfices partagés entre tous, avec la rétribution apportée à la personne ou au collectif qui a une idée initiale pertinente qui permet de fonder une communauté et de lancer les dynamiques.

Ce qui est difficile pour les acteurs classiques, c’est qu’on ne fait plus de l’argent de la même manière en vendant un brevet ou une licence pour utiliser un savoir-faire ou une technologie. On vend des services qui facilitent aux acteurs intéressés l’utilisation de ce que vous avez partagé.

Des services qui permettent d’améliorer le déploiement, de former des gens, de labéliser, de faire du développement spécifique. On dit souvent dans l’économie de la contribution que c’est le bien commun partagé que devient directeur du marketing. On ne fait plus de marketing en fait, on partage des communs, qui servent à un marché. Si on a bien réalisé ce commun, il est utile, et en faisant ça on a créé une nouvelle culture. Et en fait tout nouveau marché nait d’une nouvelle culture.

C’est là où il y a quelque chose de fort à faire sur le territoire avec la démarche municipale et communale. Cela répond à la fonction politique et publique, cela permet de mutualiser la R&D, cela redonne une liberté d’innovation aux États et aux citoyens. Cela évite aux autorités d’être coincées par des acteurs privés qui abusent de leurs positions dominantes : soit en créant une culture de l’usage pour des outils gratuits qui ensuite demandent de l’argent public, ou en exigeant l’abandon de la souveraineté sur les données.

 

Question 5 
Cette économie contributive, elle fonctionnera, mais quand?

En fait cela fonctionne déjà dans le domaine privé où l’open source a gagné la bataille. Le magazine bancaire Swissquote a fait son titre sur les milliards de l’open source et ils expliquent comment cela se passe et pourquoi les grandes entreprises qui attaquaient l’open source ont fait un virage à 180° et aujourd’hui le financent. C’est un cahier de 12 pages très bien fait. Le titre parle de lui même.

Aujourd’hui si l’on veut innover sur un sujet, créer de nouveaux standards et une culture commune sur ce sujet, le seul moyen c’est l’open source avec un modèle adapté de gestion des droits d’auteurs pour favoriser la créativité et l’émulation. C’est là où s’inscrit le lien avec les civic-tech et l’État de Genève, car le point commun entre toutes les civic-tech qu’ils étudient, c’est qu’elles sont sous le même modèle de licence open source.

C’est le moyen de créer des cultures qui deviennent des standards dans la société. C’est important que les institutions qui défendent l’intérêt général, mais aussi les architectes et les urbanistes qui pour certain ont du mal avec les concertations soient pleinement acteurs de l’évolution culturelle vers l’open source.  Cette introduction est importante parce qui si on parle de “technologies civiques” sans open source, on perd les garanties démocratiques et de pérennité, c’est un problème pour de l’argent public. Au-delà cette dimension ouverte des civic-tech est selon nous le seul moyen de garantir le contexte démocratique. Si on ne fait pas ça, on perd le côté démocratique des civic-tech.

 

Thème(s)
Nature de la ressource
Territoire(s) concerné(s)