La procédure de décision de la Bistoquette est fondée sur la notion de consentement. Les propositions sont discutées en plénière et les membres sont invités à consentir aux propositions à moins d'avoir une opposition suffisemment importante pour demander au groupe de travail de l'amender ou pour la rejeter. L'idée est que les propositions sont perfectibles et ne doivent pas être parfaites, et qu'il vaut mieux ne pas s'opposer dans la mesure où le choix n'est pas définitif et pourra être revu plus tard, de manière à avancer. En même temps, une seule opposition forte pourra amener à revoir la proposition, de sorte que les "signaux faibles" sont pris en compte et qu'on ne subit pas une "dictature de la majorité". De cette manière on espère favoriser la participation et prendre en compte les préférences fortes de chaque coopérateur sans pour autant rendre le processus de décision potentiellement infiniment long, comme dans la recherche de consensus.